samedi 18 mars 2006

JALOUSIES

Oh, mes très aimés.
Je ne sais comment vous le dire, comment vous le prouver.
Et d'emblée le pluriel sanctionne l'échec de cette tentative. Vous ne voulez pas être pluriels. Vous voulez être le seul, la seule. Le premier, la première.
Je le comprends.

Comment vous convaincre que vous m'êtes chers, tous, que vous m'êtes uniques, tous? Comment vous convaincre que vous m'êtes premiers, chacun de vous? Que chacun de vous qui vous reconnaîtrez m'apporte une merveille et un miracle que nul autre ne m'offre?
Comment vous convaincre que le temps n'est pas habitude, que la durée n'est pas abandon, que l'éloignement n'est pas oubli?
Comment vous convaincre que mon coeur entre vous ne se divise pas mais s'additionne et s'élargit, pour vous enlacer, pour vous accompagner, pour vous offrir ma tendresse et mon coeur et mon esprit et mon âme?
Comment vous convaincre qu'aucun parmi vous ne fait double emploi, qu'aucun parmi vous n'est un second choix, que tous vous m'êtes précieux?
Et que si parfois j'ai usé des mêmes mots pour m'adresser à vous, c'est l'exigüité de la langue, et non de mon coeur, qu'il faut incriminer?
Le français n'a pas assez de noms pour dire l'amour et ses facettes, il en faudrait cent, mille, pour qu'aucun ne soit redondant.
Comment vous dire...
Eussé-je mille padawans, je serais toujours infiniment fière de toi, mon très cher Josh, et les sourires que tu éveilles sur mes lèvres seraient toujours uniques.
Eussé-je d'autres bredas, tu serais toujours, ma Nath, la soeur élue à travers tous les mondes-joyaux, dont les mots et les blessures et les doutes font échos aux miens (ou le contraire), et le bleu de l'équilibre nous relierait toujours comme le plus absolu des étendards — et tu serais toujours, ma Shaya, celle qui a accompagné les élans désordonnés de mon adolescence, arpenté des mondes à mon côté, et que je n'en finirai pas de vouloir protéger, quand bien même tu serais devenue plus solide que moi.
Eussé-je en tête un autre nom, et d'autres rêves, tu serais toujours, bien-aimé, le prince et le cousin et le compagnon qui m'était destiné, de toute éternité, et ton âme continue de chanter à l'oreille de la mienne.

Comment vous dire...
Pardon.
Je vous aime.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous aussi on t'aime =)

Et de toutes façons elle parle de moi le preum's 8) (Ca sent venir le "Mon dieu qu'il est bête" mais j'ai l'impression que mon gain de matûrité récent ne mérite plus ce genre de gentillesses ^^,)

Bref...
Dès que j'ai lu le titre de cet article, je n'ai pu m'empêcher de penser à "Tiens ça sent la réponse à mon commentaire crétin sur leS padawanS" et je vois que j'avais raison... Content de voir que tu aies pensé à moi :)

Dans une société où nous tentons de plus en plus de nous individualiser pour devenir UN dans une masse, être le premier est une manière de mettre son empreinte, d'avoir une place fixe... On ne se souvient que de trois personnes... Le premier, le dernier et le plus intense... Pour peu que le plus intense soit le premier ou le dernier, cela ne laisse que deux places à prendre... Après, à chacun de voir quelle place ils veulent... Pour moi, être le premier est une question sans conditions tandis que pour d'autres, être le dernier est un honneur...

Je devrais peut-être faire le même genre d'article pour faire comprendre à Audrey, Elodie, Margot, Céline, Marion et Lucie que chacune d'elle évoque en moi l'amour sous différente facettes, qu'Audrey est l'amour aveugle, qu'Elodie est la sympathie, que Margot est la matûrité, que Céline est l'intelligence et le charme, que Marion est la complicité et que Lucie est la beauté... Leur dire que malgrè que je voie en chacune d'elle une amour différent, elles évoquent toutes en moi cet amour qui me fait voir en chacune d'elles une personne parfaite...

Bon ça y est je dérive encore sur un autre sujet... Tu n'as jamais pensé à faire un blog auquel on pourrait répondre aux articles......par d'autres articles? Imagine-toi écrire l'article "Aimer un lyon" pour qu'on te réponde "Aimer une méditérrannéenne" :)

Je laisse ça à ta réfléxion ;)

Et merci de la fierté et l'amour que tu me témoignes :)